Je n’ai pas pu lire ton deuxième roman. J’ai bien essayé dans une chambre d’hôtel de Sudbury pendant le Salon du livre, mais ça n’a pas marché. Je voulais le lire dans le bain comme je le fais dans toutes les chambres d’hôtel que je visite – toujours dans le bain, je te jure, une vraie farce – et… Et je n’ai pas pu lire ton deuxième roman. Je savais ce qu’il disait, je savais beaucoup de phrases que je voulais garder intactes dans leur rythme et avec les coupures qu’on avait faites pour la lecture publique. Celle dans laquelle j’ai joué, celle commandée en urgence et pleine de sens devant la mort ; la tienne, imminente.
Je ne le lirai sans doute jamais. L’esprit et les doubles sens m’échapperont comme les chansons cachées que j’ignorais ado, à la fin des CD, trop pressée de changer de toune. Je le garde flou en moi, ce . . .
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