À partir de 1858, entre Aix où est née leur amitié et Paris, deux collégiens commencent à échanger des lettres1. Ils rêvent de gloire et d’amour : Émile veut devenir poète, Paul, peintre. Celui-là sera, après Balzac et Flaubert, le romancier admiré et attaqué des Rougon-Macquart, celui-ci la référence en peinture moderne.
D’abord presque quotidiennes, souvent de longues épîtres, fiévreuses et drôles, naïves ou graves, elles s’espacent selon les époques et les aléas de leur parcours, avec des lacunes. Ces silences . . .
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