D’abord femme de théâtre, Yasmina Reza aborde ensuite la société et le temps avec les armes du roman et même la confidence politique. Elle n’entretient pas d’illusion sur l’être humain, ne lui reconnaissant qu’un vernis de savoir-vivre et le jugeant toujours sujet au ressac des pulsions primitives. Par contre, elle pactise avec l’humain lorsqu’il s’épuise, fièrement ou non, à combattre le temps, mais l’humain qui se félicite d’être heureux n’a pas de quoi pavoiser s’il a abdiqué. Heureusement, la vie résiste, surtout, répète l’auteure, grâce aux gestes les plus ordinaires.
Allons d’abord aux genres littéraires (roman et théâtre), puis au détour Sarkozy, pour en arriver aux thèmes et aux procédés. Un excellent analyste nous éclairera au moment de conclure.
Que dire des heureux ?
Le regard de Yasmina Reza ne se laisse pas berner. Dans Hammerklavier . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion