QUAND IL LISAIT,
ses cigarettes se consumaient souvent seules, entre ses doigts. De temps à autre, il levait la tête avec un air étonné. Il écrasait son mégot dans le cendrier, jetait un long regard par la fenêtre puis replongeait dans son livre.
Mon père passait de grandes parties de ses journées là, debout, derrière l’îlot de la cuisine. C’était sa place. C’était son royaume. C’était là qu’il prenait son café, préparait les repas et fumait en faisant tourner silencieusement les pages de ses bouquins.
Parfois, quand . . .
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