Scruter tour à tour le ciel et la surface des eaux, partager lectures et réflexions qui en émanent, témoigner de l’inexorable marche du temps, se réclamer de la liberté des savanes, cette liberté autrefois niée avant d’être consentie aux esclaves à qui on retirait leurs chaînes. D’autres chaînes ont depuis remplacé les premières. Elles ont pour nom confort, indifférence, inaptitude à vivre pleinement. D’où cette résistance de tous les instants à laquelle nous convie Robert Lalonde depuis son tout dernier carnet1.
Robert Lalonde ne cesse de nous interpeller, de converser amicalement avec nous en secouant notre torpeur pour qu’enfin nous décelions la beauté, la richesse et la complexité du monde qui s’offre à nous dès lors que nous consentons à ralentir notre course folle, à écarquiller nos yeux pour voir la vie se poser parfois aussi . . .
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