Né à Paris en 1881, Luc Durtain, de son vrai nom André Nepveu, est mort en 1959 dans un oubli presque général. Il fut pourtant, dans l’entre-deux-guerres, un des auteurs les plus caractéristiques du modernisme poétique et romanesque, en même temps qu’un des voyageurs essayistes les plus estimés de son temps.
Ses poèmes furent admirés par ses contemporains Jules Romains, Édouard Dujardin, Guillaume Apollinaire ou Paul Éluard, tandis que ses romans et nouvelles furent loués par Albert Thibaudet, Benjamin Crémieux, Henri Barbusse, Philippe Soupault et Paul Morand, parmi bien d’autres. Sa relative compromission sous l’Occupation – il signa des articles littéraires et culturels dans le journal de Jean Luchaire Les Temps nouveaux – explique en grande partie son occultation de l’histoire littéraire. Ce subtil observateur du monde de l’entre-deux-guerres reste pourtant un jalon important dans la compréhension de la modernité littéraire.
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