Après avoir relevé avec minutie la correspondance échangée en quinze ans entre Robert Cliche, Madeleine Ferron et Jacques Ferron, le tandem Marcel Olscamp et Lucie Joubert s’est attaqué à la seconde étape de ces échanges épistolaires.
La période couverte (1961-1965) est notablement plus courte, cinq ans plutôt que quinze, mais les échanges y sont plus fréquents et débouchent sur des horizons plus tumultueux. Cet ajout respecte les tendances lourdes déjà observées, mais il conduit à un paroxysme, puis à l’impasse. La modération prêchée par la seule femme du trio ne pouvait que céder devant la rivalité entre Robert Cliche et Jacques Ferron.
On aurait tort, cependant, malgré la visibilité de l’affrontement, de réduire cette correspondance à un fracas politique entre deux mâles ; la dimension littéraire qui, depuis toujours, relie Jacques et Madeleine Ferron mérite l’intérêt autant et plus que ce choc.
Autres sociétés, autres choix
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion