Véritable cri du cœur, Après Charlie1 ne laissera personne indifférent. Il en ralliera certains, en irritera d’autres.
La dernière chose que recherche sans doute Djemila Benhabib, qui s’est vu décerner en mai 2016 le Prix de la liberté d’expression2 à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, c’est le consensus mou. Ce même consensus que refusèrent son ami Charb et ceux qui tombèrent avec lui sous les balles des djihadistes lors de l’attentat survenu dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. La liste ne s’arrête pas là, comme elle nous le rappelle tout au long de cet appel à la mobilisation citoyenne afin de préserver les choix et les valeurs qui constituent le socle de nos démocraties occidentales, dont la liberté d’expression qui est ici douloureusement mise à mal . . .
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