Véritable hymne à la survivance, Les maraudeurs1, premier roman de Tom Cooper qui vit et enseigne à La Nouvelle-Orléans, est aussi dense et touffu que la région marécageuse dont il fait ici la figure centrale.
L’atmosphère, la touffeur qui s’en dégage et la galerie de personnages qui y défilent tour à tour sont intimement liés aux confins de cette terre qui se jette dans le golfe du Mexique lorsque la violence des ouragans qui la frappent de plein fouet ne décide d’inverser le cours des choses, obligeant les gens à fuir ou à se réfugier sur les toits de leurs maisons, parfois au péril de leur vie. Tour à tour française, espagnole, puis de nouveau française avant d’être cédée pour une poignée de haricots aux États-Unis, marquant ainsi la fin d’un rêve, celui d’une Amérique française, cette terre, la Louisiane, accueillera riches . . .
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