Il s’appelle Kebir Mustapha Ammi, il est né à Taza, une petite ville de l’est du Maroc, de père algérien berbérophone, de mère marocaine arabophone.
Il est installé en France maintenant, après avoir vécu un peu plus d’un an en Grande-Bretagne et quelques années aux États-Unis. Il a enseigné l’anglais et il écrit en français. C’est un enfant des seuils, un écrivain des adhésions (et des rébellions) linguistiques et identitaires multiples. Plus que tout, c’est un écrivain qui vient vers le lecteur avec un univers, un romancier qui a une signature. Le lire une fois, c’est être assuré de le reconnaître à la prochaine rencontre. On le retrouve dans des obsessions qui deviennent vite les nôtres et dont on ne sort pas indemnes.
L’œuvre publiée d’Ammi compte quatre essais, une pièce de théâtre et, surtout, je dirais, neuf romans, si l’on inclut ceux . . .
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