Nombre d’essais se sont penchés ces dernières années sur la frilosité du peuple québécois à l’endroit du plein exercice de sa souveraineté.
Publiés en 2015, Une fabrique de servitude1 et Cessons d’être des colonisés !2 réitèrent le désolant constat, tout en annonçant un possible retour en force de la parole et de l’action indépendantistes.
Avec leur dernier essai, Une fabrique de servitude, Roger Payette et Jean-François Payette plongent aux racines culturelles de l’indétermination politique des Québécois. De son côté, J. Maurice Arbour s’inscrit en faux, dans Cessons d’être des colonisés !, contre l’obsolescence du terme « colonialisme » pour qualifier la relation singulière entre le Québec et le Canada. Sous deux angles fort différents, l’un et l’autre essai tentent . . .
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