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Mode lecture zen

NUIT BLANCHE

Y a-t-il mot plus vibrant, plus vivant, que joie ? En italien, gioia amène un sourire. La joie hissée haut, jusqu’à cet art de vivre libre, n’est pourtant pas sans partage chez Goliarda Sapienza.

Le parcours de l’écrivaine sicilienne, née à Catane en 1924, n’a pas été facile, loin de là. Enfant d’une mère icône de la gauche italienne et d’un père anarcho-socialiste, Goliarda Sapienza s’abreuve très tôt aux textes des plus grands esprits, dont une lecture-phare, La femme et le socialisme d’August Bebel.

Retirée à quatorze ans de l’école tombée sous l’emprise fasciste, elle entame peu après des études d’art dramatique à Rome. Sa carrière de comédienne sera interrompue par l’Occupation allemande, alors qu’elle se joint à la Résistance. Les années éprouvantes de faim et de fuite de la persécution nazie achev . . .

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