Enfant prodige, Antoinette Peské (1904-1985) aurait pu connaître un brillant destin littéraire. Ses poèmes, qu’elle avait commencé à écrire à sept ans, fascinaient Apollinaire, mais celui-ci mourut avant de donner suite à son projet de les publier.
Ses romans, qu’elle écrivit seule – L’insaisissable rival (1924), La boîte en os (1941) – ou en collaboration avec son mari Pierre Marty – Ici le chemin se perd (1955), Le bal des angoisses (1957) – n’ont pratiquement pas trouvé leurs lecteurs, même si, avec leur écriture nimbée de mystère, ils soutiennent la comparaison avec les récits d’Ann Radcliffe, d’Edgar Allan Poe et de Julien Gracq.
« Une sœur inattendue d’Emily Brontë1 »
La famille Brontë est déjà bien pourvue en grandes écrivaines et pourtant, c’est à l’auteure des Hauts de Hurlevent que . . .
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