Frédéric Pons jette un regard sans a priori sur un pays en pleine mutation et sur l'ascension d'un homme qui – qu'on le veuille ou non – est en train d'écrire l'histoire de notre temps.
Quand, en 1999, Vladimir Poutine est nommé président intérimaire de la Russie, il hérite d'un État en pleine déliquescence. Après l'effondrement du communisme, le pays a en effet connu une décennie calamiteuse sous Eltsine. Le produit intérieur brut (PIB) a fondu de 50 % et la productivité industrielle du pays n'atteint plus que 20 à 25 % de celle des États-Unis. À l'effondrement économique s'ajoutent les troubles provoqués par les séparatistes tchétchènes. Moscou, le cœur même du pays, est la cible d'attentats sanglants. Sur le front politique, le nouveau maître du Kremlin doit faire face à une puissante classe d'oligarques en mesure de dicter ses volontés à un pouvoir . . .
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