Bien avant de représenter l’auteur célébrissime, immortel, colossal… dantesque, Dante (prononcer à la française) a été une rue de mon enfance.
À cette époque, le quartier Villeray de Montréal, plutôt homogène, avait des îlots aux sonorités italiennes où l’expression « barrière de la langue » prenait tout son sens. Quelques mots de ce « charabia » suffisaient pour activer méfiance et préjugés, repli, contournement, bravades et défis. Pourtant, si les francophones et les italophones vivaient dans des mondes à part, ils partageaient malgré tout des espaces communs . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion