André Berge (1902-1995) a connu une enfance heureuse dans ce qu’on appelait encore, avant la Grande Guerre, le « quartier de Chaillot », dans le 16e arrondissement de Paris. La famille est politisée et lettrée. L’écrivain est le petit-fils du président de la République française à l’époque de l’affaire Dreyfus, Félix Faure, dont la mort est restée célèbre : il se serait écrasé, dans son bureau de l’Élysée, entre les bras de sa jeune maîtresse, Marguerite Steinheil, désormais surnommée « la pompe funèbre », r . . .
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