Longtemps, je me suis couché de bonne heure en apportant au lit le premier des quatre tomes d'À la recherche du temps perdu, édition de la Bibliothèque de la Pléiade, qui m'avaient été offerts par Madeleine, une maîtresse qui voulait sans doute me transmettre, par ce geste, un message subliminal (peut-être s'agissait-il de suggérer un désir de plus de lenteur, de plus de détours dans nos coïts tumultueux ?) avant de me quitter sans prévenir et sans fournir la moindre explication . . .
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