« Il possédait cette méchanceté divine, sans laquelle je ne saurais imaginer la perfection. Je crois que la valeur d’un être humain dépend de sa faculté de comprendre le dieu et le satyre À la fois. – Et regardez-moi la façon dont il manie l’allemand ! On dira un jour que Heine et moi avons été les meilleurs artistes de la langue allemande… »
Nietzsche, Ecce homo
À l’occasion du 200e anniversaire de Heinrich Heine (né en 1797 à Düsseldorf, mort en 1856 à Paris), les colloques, conférences, publications savantes, essais, se multiplient : c’est une avalanche d’honneurs, autant dans le monde germanophone que dans la Francophonie.
Si les Français l’appellent affectueusement « Henri » Heine, c’est parce qu’aucun autre poète d’origine allemande n’a fait autant pour rapprocher les deux nations. Issu du milieu juif, converti au . . .
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