J’ai toujours lu Jean-Pierre Guay. Parfois avant même que ce qu’il écrivait devienne un livre. Malgré cela, je n’ai pas la prétention de le connaître. Je dirais même que le connaître est la chose au monde qui m’intéresse le moins. Il écrit, je le lis. Il écrit, je le suis. Jamais aveugle. Non. Mais toujours étonné. Il va où il veut. Envers et contre tous, y compris lui-même.
Ce qu’il est, ce qu’il écrit, ce que je suis, ce que j’écris et finalement ce que nous sommes et ce que nous croyons être. Comment mettre tout ce monde ensemble ? Écrivain, lecteur, critique, chroniqueur, commentateur. Tant de rendez-vous manqués.
Il dit qu’il a voulu dire ceci et cela. Je pense qu’il a voulu dire ceci et cela. Je dis qu’il a écrit ceci et cela. Nous ne savons plus rien. Mais il y a des mots . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion