Cette correspondance1 met en rapport deux hommes unis par une profonde estime réciproque, opposés par maints aspects mais complémentaires, qui pendant 25 ans échangent, se stimulent dans une exigeante recherche de la vérité.
Un premier volume couvrait la période de 1984 à 1997, le deuxième aussi substantiel prend le relais jusqu’à 2010 : la dernière lettre de Pierre Vadeboncœur est particulièrement émouvante puisqu’elle précède d’un mois sa mort. Bien qu’il soit malade sans trop l’avouer, sa force intellectuelle est intacte, agile, toute préoccupée des questions essentielles qui ont traversé sa vie, inquiète et vigilante, teintée d’un humour savoureux qui l’amène à rire de lui et de ses « élucubrations ». Cette correspondance lui est devenue avec les années « un lieu de sérénité », « une des choses qui [l']aident . . .
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