J’étais au Japon. Je ne sais plus exactement où, de toute façon la scène s’est déroulée à plus d’une reprise.
Tout content de rencontrer un amateur de littérature, il a fallu que je lâche le nom de mon inspiration du moment (j’en étais à finaliser La pureté1). Et c’est alors qu’on m’a fait une étrange petite moue. « Murakami ? Il n’est pas tout à fait japonais… » Ça m’a laissé coi.
Remarquez, ce n’est pas que Haruki Murakami ne soit pas apprécié au Japon – suffit de constater le nombre de livres qu’il y a vendus et l’ampleur de son influence sur la culture nippone –, c’est plutôt qu’il sorte des sentiers battus. Ayant séjourné en Grèce, en Italie, aux États-Unis, il est assurément . . .
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