Cette œuvre naît de quatre mains et de deux compétences distinctes, mais elle vibre d'une unique compréhension. Celle du drame qu'est l'exil forcé.
L’instant du danger1 affiche sans prétention à la neutralité le plus tonique engagement face aux plaies que la fuite devant la terreur ensanglante sous nos yeux. Intelligence et engagement sont ici lourds de lucidité, débordants d'une révolte réfléchie et d'un exigeant respect de l'Arrivant. Michel Peterson est psychanalyste et Charles-Henri Debeur photographe, mais la convergence de leurs vues débride sous nos yeux des univers de souffrances non dites parce que indicibles ; et elle dénonce, chez nos gouvernants, le racisme, la méfiance, le rejet. Après ce texte et ces dérangeantes photographies, nul ne peut plus entendre sans frémir les mots torture, expulsion, cruauté.
Le dénominateur commun
S'il est . . .
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