Et puis l’immense oiseau repart
Gonflé de vent
Et blessé de quelques étoiles dans les ailes
Pierre Reverdy
Déjà dans le titre, tout l’univers de Robert Lalonde est contenu, telle la chrysalide qui n’attend que son heure pour percer le mystère qui l’avait jusque-là retenue prisonnière, et enfin déployer ses ailes au grand jour. Un jour, promesse à venir qu’il faut espérer, déchiffrer… le vieux hangar, lieu clos par excellence qui, à l’image du cocon, renferme tout à la fois le passé, le présent et le futur, lieu de recueillement et d’échanges, de secrets et de dévoilement, mais aussi de transgressions, sera emporté par la débâcle1, par la force de la vie qui naît, de l’écriture, des mots que l’on . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion