« Que cherche-t-on dans l'origine ? De quoi innerver et modeler chaque présent qui lui succède », écrit Jan Outis dans la conclusion de Remarques sur les origines de la peinture qui suit Le lézard, l'araignée et l'ange1. Propos fort à propos, si l'on peut dire, dans la mesure où il concerne peut-être l'origine même de ce petit livre. Métalangage donc, ou délire d'une lectrice travaillée par cette quête de l'origine ?
N'importe quelle œuvre est inextricablement liée au contexte qui l'a vue naître ; qu'il soit génie ou pasticheur, l'artiste crée à partir des signes qu'ont fait émerger ses prédécesseurs. Voilà une vision admise de nos jours, que prouvent d'une certaine façon les études littéraires en sociocritique. Plongé dans une œuvre anonyme, par exemple, on cherchera vainement les traces d . . .
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