Deux romans récents, Paradis conjugal d'Alice Ferney1 et La femme promise de Jean Rouaud2, évoquent irrésistiblement par leur titre des expressions consacrées, bien enracinées dans notre culture : paradis terrestre et terre promise. Ces lieux de toutes les utopies sont-ils images d'espoir ou miroirs aux alouettes ? Bien avant de réaliser que cette substitution d'un terme dans les titres créait un lien thématique et sémantique étroit entre les récits, j'en avais apprécié les propos respectifs, qui se rejoignent en faisant jouer à l'art un rôle cathartique.
Chacun à sa façon, en insistant qui sur la fragilité du désir qui sur les fantômes du passé, ces romans font l'éloge de l'amour.
Contre . . .
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