Un jour, un ami m'avoua qu'il avait été incapable de lire Thomas Bernhard parce que c'était trop sombre. Oui, c'est une œuvre franchement pessimiste. Mais comme dans une pièce où il ferait complètement noir, disons un cachot, la lumière qui surgit, même faible, devient pour celui qui la voit essentielle, elle redonne au monde des ténèbres une vie précieuse. Pour dire simplement, il fait bon entendre de la bouche d'un misanthrope dépressif la raison qu'il trouve à vivre.
L'occasion se prêtait enfin de . . .
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