Pour des milliers de lecteurs francophones, la découverte des œuvres d'auteurs canadiens-anglais, norvégiens, turcs, japonais, italiens, argentins et de tant d'autres horizons passe par la traduction. Ceux et celles qui la pratiquent s'inscrivent donc très légitimement dans le paysage littéraire du Québec. Pourtant, nous les connaissons fort peu, tout comme, en définitive, nous ignorons le travail réel, précieux et singulier, qu'ils accomplissent. Quelques voix de l'édition et de la traduction littéraire au Québec nous en parlent.
Entre une rive culturelle et une autre, les traducteurs choisissent d'être des passeurs d'univers littéraires. « Les plus grands passionnés de la littérature que j'ai rencontrés dans ma vie sont très souvent des traducteurs », affirme l'éditrice Brigitte Bouchard qui, à l'inverse de son collègue André Vanasse des éditions XYZ, ne croit pas que les écrivains font nécessairement de meilleurs traducteurs. On peut en . . .
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