Dans le roman, les personnages tirent profit de la pleine liberté de leur créateur. Les cheminements qui racontent des vies vécues et qui placent les pas dans les pas qui précèdent ne jouissent pas, du moins pas théoriquement, de la même latitude.
Sont-ils moins révélateurs de l'inventivité humaine ? À voir.
Mémoires délibérées
La voix de Raymond Martineau dans Mémoires d'enfance1 sonne infiniment juste. Les décennies défilent, drames et parfums d'hier s'entremêlent, candeurs et légendes retrouvent la parole, l'ironie égratigne les camarades d'enfance et les autorités empesées. Il importe peu que l'auteur ait été architecte, lié à l'armée canadienne ou gamin turbulent ; l'important, c'est qu'il ait vu et retenu. C'est ainsi qu'il dessine, à 90 ans, avec naturel et piquant les aventures de son enfance, taquine les . . .
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