Que l'ensemble du réseau routier, autoroutes, boulevards, viaducs, feux lumineux, avec ses légendes signalétiques, sur code et ses infractions et l'infinité de ses culs-de-sac, serve les fins de son concepteur, voilà qui traduit peut-être une avenue du romanesque chez Charles Palliser : un simulacre symbolique de la voirie où les chemins balisés par le romancier, véritable urbaniste de la narration, finissent par devenir un principe de réalité qu'il nous incombe de déchiffrer à chaque nouvelle lecture, même si, en définitive, le réel nous échappe . . .
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