La guerre ! Elle fait couler le sang, à profusion et sans discrimination. Elle a ses contempteurs, mais évidemment surtout ses tenants, accrochés à leur côté de barricade, ses profiteurs enfin, dénués de toute morale, plus impitoyables que des bêtes affamées envers leurs frères aux abois.
La guerre fait aussi couler beaucoup d'encre, quand la salive des discours martiaux bien au chaud des assemblées et, maintenant, des studios d'enregistrement, s'est tarie. Mais l'écriture, sauf en ces dernières années et ce n'est pas nécessairement un progrès, est presque une guerre en retard, à cause des documents et des témoignages à rassembler pour les historiens, de la décence obligée après l'insoutenable, pour la fiction. Retard ne signifie pas amnésie cependant. Ce qu'illustrent les trois articles réunis ici. Laurent Laplante présente à lui seul dix-sept ouvrages récents, dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils démontrent . . .
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