Avouons-le d'emblée, j'ai commencé la lecture du dernier roman de Monique LaRue avec autant de hâte que d'appréhension. Même si j'ai beaucoup apprécié ses précédents romans, il me coûtait en effet de lire une fiction décrivant le milieu auquel j'appartiens, celui des professeurs de français et de littérature au collégial.
Voici un milieu en général mal compris et mal perçu, qui est souvent desservi par un discours syndicaliste qui croit le défendre. Or il se trouve que c'est un milieu que j'aime parce que je m'y sens à l'aise, et très certainement utile.
Clichés et réalité
En tant que littéraire, je suis bien placée pour savoir qu'on ne doit pas demander à l'œuvre de fiction d'être un reflet fidèle de la réalité. Ce n'est pas ainsi, on le sait, qu'un . . .
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