Les éditions Stanké ont sorti de l'oubli l'œuvre dramatique de Jacques Languirand en rééditant ses meilleurs textes, créés et publiés de 1956 à 1967, dans une anthologie intitulée Presque tout Languirand1. Sa récente pièce, Faust et les radicaux libres2, qui a valu à son auteur le prix spécial du jury de la Fondation Alexandre S. Onassis 2001, fait l'objet d'une publication distincte.
À la lecture des neuf pièces que totalisent les deux ouvrages, on ne peut qu'être étonné du quasi silence qui a entouré cette œuvre dramatique. Pourtant, dans les années cinquante et soixante, Jacques Languirand est le seul représentant, ici, du théâtre d'avant-garde, plus communément appelé théâtre de l'absurde. Les six premières pièces3 de Presque tout Languirand appartiennent à cette esthétique qui . . .
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