À eux deux, Jean-François Revel et Philippe Roger mènent contre l'antiaméricanisme une chasse aux éloquents trophées. Il n'est guère d'époque ou de domaine où leur enquête n'aboutisse à relever des traces du mal.
Bien qu'unis par l'intention de débusquer l'antiaméricanisme où qu'il se cache dans l'âme française, les deux auteurs adoptent toutefois des tons différents et mettent l'accent sur des pans distincts de l'histoire. Pour notre plus net bénéfice, ils en deviennent complémentaires. En revanche, ils tombent d'accord pour rendre synonymes États-Unis et Amérique, un pays et un continent. [...]
Cela ne surprendra pas vraiment tant la simplification est courante. Il n'en demeure pas moins que réduire l'Amérique aux seuls États-Unis, c'est plonger dans l'inexistence ou l'insignifiance le Mexique et le Canada, soit le double de la population de la France, soit, si . . .
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