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NUIT BLANCHE

André Dubus, le nom vous dit quelque chose ? Et si l'on prononce Debiouze ? Pas davantage ? Rassurez-vous, vous n'êtes pas seul.

À part la libraire qui un jour m'a parlé du dernier recueil de nouvelles de cet écrivain américain, Dancing after hours1, avec des étincelles dans le regard, toutes les personnes à qui j'ai depuis mentionné ce nom ont été catégoriques : Dubus ? Connais pas. Et pourtant, André Dubus est un écrivain de haut calibre que je n'hésiterais pas à associer à Raymond Carver, Paul Auster, Cormac McCarthy, pour ne nommer que ces trois-là, qui projettent de l'Amérique une image qui reflète davantage l'envers du rêve américain, ou ce qu'il en reste une fois le mirage évanoui : une immense étendue d'où s'élève la complainte des désillusions.

D'origine louisianaise, ce qui lève en partie le voile sur la consonance française de son . . .

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