Stefan Zweig (1881-1942) connaît un retour littéraire étonnant : depuis quelques années, les éditeurs français proposent rééditions, premières impressions, recueils et, en 1996, deux volumineuses biographies.
L'une nous vient de Serge Niémetz, Stefan Zweig, Le voyageur et ses mondes1, l'autre de Dominique Bona, Stefan Zweig, L'ami blessé2 . S'ajoutent le deuxième volume des œuvres de l'auteur autrichien, Romans, nouvelles, théâtre II3, de La Pochothèque, et les écrits de voyage, Pays, villes, paysages, Écrits de voyage4 .
À quoi tient cet enthousiasme face à un auteur dont l'œuvre atteignait, de son vivant, des chiffres de vente astronomiques et que l'on pourrait aisément qualifier de « machine à production sûre et infatigable » ? Les tourments de la guerre, le nouvel échiquier politique mondial, les traits caractéristiques de . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion