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NUIT BLANCHE

« Je suis arrivé dans ce monde comme un devoir de bonheur, non pas pour effacer la mort, mais pour lui succéder. » Chez Philippe Delerm, le bonheur est indissociable de la mémoire, de cette lutte de tous les instants pour échapper au vide, à l'anonymat.
Indissociable également du regard que nous portons sur notre vie, sur les gens qui la traversent, certains sans laisser de traces et d'autres qui en modifieront parfois le cours irréversiblement. Indissociable surtout de tous ces plaisirs minuscules, 
de la première gorgée de bière à l'amère volupté d'un naufrage complet.

Le devoir de bonheur fait ici écho à la mort tragique d'un enfant, comme nous le raconte Philippe Delerm dans Le bonheur/Tableaux et bavardages1. À la fin de la guerre, quand les bombardements devinrent plus intenses, ses parents, en compagnie de ses frères et sœurs, s'étaient un jour réfugi . . .

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