Comme bien des mamans, j'ai tenté de résister à l'invasion de la poupée Barbie. Mais puisque le refus stimule le désir et comme je ne voulais pas non plus marginaliser ma fille, je lui ai offert une Barbie pour son cinquième anniversaire. Je ne voulais d'ailleurs céder ce privilège à personne Cette ambivalence ne m'a pas échappé et le peu d'intérêt que Catherine accorde à sa poupée mannequin me prouve bien que le « conflit » est entre Barbie et moi.
La lecture de Barbie, poupée totem1, essai de Marie-Françoise Hanquez-Maincent, confirme que les fillettes ne voient dans ce jouet qu'un jouet. Ce sont bien sûr les mères qui, comme moi, n'y reconnaissent pas le modèle de féminité qu'elles valorisent – ou croient valoriser. Mais, encore là, les choses ne sont pas si simples, et c'est pour cette raison . . .
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