« Parler français, c'est parler de manière que tous les francophones du monde puissent comprendre ce que l'on dit. »
Gérard Dagenais
Déprime ! Tel est le sentiment qui m'habite consécutivement à la « lecture » du colossal ouvrage de Lionel Meney, Dictionnaire québécois français, Mieux se comprendre entre francophones1.
Depuis long de temps, et à l'instar bien sûr de très nombreux concitoyens de la Québécie, la langue d'ici m'interpelle et me préoccupe. Or ce « dico-gifle » nous informe sans détour, comme jamais auparavant, je crois, que nous ne parlons pas vraiment français – le soussigné inclus (...included). Je veux dire : y compris ce présomptueux moi-même...
Nombreux jusqu'à l'obsession, pourtant, nos travaux sur ledit « bon langage », ainsi que tous les avatars du genre. De Dulong à Dagenais, Beauchemin et Bélisle, de Desruisseaux en . . .
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