À mesure que le quadrillage universitaire s'étend à des aspects moins connus du Québec, que l'envie vient à des vétérans de raconter leur parcours et que des regards étrangers se portent sur notre histoire et nos espoirs, l'image de ce pays se nuance, se précise, se rassérène.
Des mythes résistent à la relecture, d'autres en meurent. Des entêtements s'arc-boutent, d'autres renoncent. Les essais, lus en vrac, prouvent la maturation. Car ils sont rares (ils existent !) les ouvrages qui n'ajoutent rien à la réflexion. Mais la diversité aussi réconforte. Par exemple, les philosophes interviennent enfin avec force dans un débat que les historiens et les politologues dominaient jusque-là.
Ce Québec d'hier
Le travail collectif qu'a dirigé Micheline Cambron1 ressuscite l'époque des Patriotes. Ce n'est pourtant pas d'eux qu'il s'agit surtout, mais de leur temps. Leur société, à chaud, les juge avec . . .
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