Comme chaque année, les anniversaires ne manquent pas qui permettent aux maisons d'édition de multiplier les rééditions, parfois souhaitables et stimulantes, souvent médiocres.
Les cadeaux de l'histoire ne vont toutefois pas qu'à des spécialistes de marketing, moins intéressés à faire connaître les auteurs et à accroître la culture qu'à répondre (ce qui s'entend fort bien) aux critères de performance de leur employeur ; ils vont aussi, et cela est juste, aux amoureux de la littérature.
Je sais que la formule que je viens tout juste d'employer sonne faux aux oreilles bien aiguisées des mandarins de l'institution. Comment dire simplement aujourd'hui que j'aime tel ou tel texte, tel ou tel film, sans passer pour un romantique attardé ou pire, un incompétent ? Privé de solution, je dois donc me contenter d'exprimer ma joie de voir célébré le tricentenaire de la mort de Jean Racine. De fait, il s . . .
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