La poésie québécoise et franco-canadienne frappe par la diversité de ses tactiques pour rajeunir le langage. Faisant montre d'un donquichottisme sur fond de détresse utopique, ses acteurs partagent la folie de ne pas mourir vivants.
D'est en ouest
Publiant parcimonieusement depuis 1978, Robert Dickson remportait l'an dernier le Prix du Gouverneur général pour Humains paysages en temps de paix relative1, son cinquième recueil de poésie. Si l'aspect graphique de ce livre ne paie pas de mine, on ne peut que constater la fraîcheur de son contenu alors que le Franco-Ontarien nous donne une leçon de simplicité qui n'est rien de moins que profonde. Avec une syntaxe marquée par les enjambements et un ton qui nous imprime une sourde dérive existentielle, ces textes rappellent d'emblée ceux de Michel Beaulieu. Suite de paysages où l'on . . .
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