Tous ceux que la guerre a touchés jurent leurs grands dieux : « Jamais plus cela ». Pourtant, chaque coin du monde s’empresse, au premier détour du calendrier, à peine ses charniers superficiellement chaulés et ses éclopés encore mal cicatrisés, de rouvrir la saison de la chasse à l’autre. La littérature, forcément, reflète cette intarissable bêtise.
Quelle logique suivre pour aborder le sujet à travers quelques œuvres récentes ? Il n’est pas de logique adaptée au non-sens. Tout au plus peut-on entreprendre la description de la guerre en partant du plus lointain, du plus périphérique, agissant ainsi comme si la mort violente était moins injuste en frappant plus loin ou un moins parent.
De l’arme proche au lointain génocide
En décrivant par le menu Les armes à feu en Nouvelle-France1, Russel Bouchard s’exprime dans presque tout son texte avec la rigueur de l’entomologiste ou de l’astrophysicien : il voit, il mesure, il compartimente. Grâce à lui, l’intéressé saura comment la France a imposé à sa colonie québécoise telle et telle arme, comment Amsterdam, Londres et Paris ont divergé dans leurs politiques de commercialisation des armes à feu, comment, la chose était prévisible, le succès commercial a dépendu des bons parrainages autant et plus que des supériorités technologiques. Russel Bouchard aurait pu, et dû, me semble-t-il, demeurer sur ce terrain solide de l’indiscutable compétence scientifique. Tout comme son éditeur aurait pu et dû, de son côté, mieux défendre les droits du français. Puisque Russel Bouchard fournissait des descriptions d’une rare précision, on se serait attendu à ce que la correction linguistique s’établisse elle aussi à ce haut niveau. Ce n’est pas le cas. Parler de « coups prohibitifs » pour expliquer la rareté d’un armement quelconque, cela… détonne. On déplorera également que Russel Bouchard n’ait pas résisté, dans le cadre d’un bouquin aussi factuel qu’un catalogue spécialisé, à la tentation d’entonner la grinçante rengaine des opposants au contrôle des armes à feu. Le fait d’être un fin connaisseur de la balistique ne légitime pas le plaidoyer anticontrôle.
Jean Carrière, romancier original et puissant, n’a que faire des descriptions techniques des boulets de canon ou du calibre des fusils. Ce qu’il regarde, c’est l’onde de choc propagée par l’horreur des tranchées de 1914-1918 jusqu’aux tréfonds de Pierre-Ézéchiel Séguier. Ce conscrit a payé un lourd tribut à la guerre : l’amputation d’une jambe sans anesthésie aucune. Ce n’est pourtant là pour Séguier que le corollaire physique d’une guerre inhumaine. Plus lourde est la retombée d’ordre spirituel : Séguier sort de l’horreur persuadé que seul importe l’Éternel, qu’à Lui seul il doit rendre désormais tous les hommages. D’où son Jardin pour l’Éternel2, énorme entreprise secrète dans laquelle Séguier investit une énergie dévorante et des dons qui confinent au miraculeux. Les choses se compliquent lorsque le milieu cévenol, pourtant tenu à l’écart, considère par trop farfelu le projet que Séguier fignole et défend contre tous les démolisseurs. Dans sa foi et sa démesure, Séguier résiste aux vandales, s’entête, multiplie les risques, lance ses foudres et ses balles contre les opposants. Sa ferveur devient fureur, sa foi intolérance.
Jean Carrière, sans moralisme, laisse la foi de Pierre-Ézéchiel Séguier tout balayer. Qu’elle soit devenue raz-de-marée, le lecteur s’en rend bien compte. Visiblement, le bien poursuivi sans nuance, sans contrainte, les fondamentalismes le démontrent quotidiennement, cause lui aussi les dégâts qu’on attend des plus noirs desseins. Thème délicat que Jean Carrière traite avec délicatesse.
Le livre de Santiago Arolas3 se situe dans un autre registre et sur un autre versant de la guerre. Il entreprend son parcours avec quelques handicaps : auteur peu ou pas connu, éditeur récemment diffusé de ce côté-ci de l’Atlantique, version française tout juste parue alors que le livre date de 1995. Le décor, très vite, rachète : voici l’Espagne de 1936. Le moment aussi est bien choisi : tout n’est pas encore tranché et manichéen dans ce pays en instance de guerre civile. Certains des pauvres et des possédants parviennent encore à reconnaître des humains et des amis dans les rangs des classes sociales adverses. Santiago Arolas mène bien ce stade du récit, avec ce qu’il faut de panache et de noble intransigeance pour que l’Espagne se sente honorée. Les choses se gâtent quelque peu quand, en fin de récit, il sollicite avec trop d’insistance un hasard complaisant.
Faute d’information, rien ne permet de savoir à qui, de l’auteur ou du traducteur, il convient d’imputer une ponctuation, disons, incertaine et d’innombrables fautes grossières. Dommage, mais l’élévation des sentiments ne dispense pas de l’orthographe.
C’est autre chose qui fait défaut à la terrible dénonciation que hurle Yolande Mukagasana4 à propos du drame rwandais : tout simplement les quelques pages qui fourniraient les faits, les balises, les repères. Rien, certes, ne justifie les amputations à la machette, mais trop de guerres précipitent les uns contre les autres des belligérants également cruels qu’il faut bien vérifier si l’un plus que l’autre pousse l’horreur à la vitesse supérieure. Yolande Mukagasana estime sans doute avoir suffisamment expliqué ailleurs la toile de fond, car elle se borne à décrire des gestes horribles sans faire voir ce qui fait d’un peuple un génocidaire et de l’autre une victime exsangue. Ce qu’elle décrit émeut par sa vérité, sans pourtant nous convaincre qu’un seul peuple manie inhumainement la machette. Yolande Mukagasana lancera au passage de graves accusations contre la France, la Belgique, la Rome catholique, l’ONU sans non plus les rendre probantes. Mais cela n’est déjà plus du même ordre.
La guerre dans le Québec d’hier
Trois ouvrages, dont une réédition, ressuscitent les conflits qui ont marqué le milieu du XIXe siècle québécois. Tous trois méritent lecture ou relecture.
Jules Verne, avec Famille-sans-nom5, tourne vers le Québec une autre antenne de son foisonnant génie. Lui, qu’on réduit trop souvent à des audaces futuristes et dont on laisse le Nautilus ou la fusée lunaire dissimuler le reste des récits, patrouille pourtant aussi allègrement le champ historique que les océans ou les entrailles de la terre. La rébellion des Patriotes québécois l’intéresse, en tout cas, autant que Michel Strogoff. Intéresse est peu dire, car Jules Verne semble tout savoir du Québec et de ses pulsions. Depuis les Fils de la liberté jusqu’à la toute-puissance de la mère québécoise, depuis le débat sur le gouvernement responsable jusqu’aux incessants échanges entre les USA et le Québec de la contestation, tout y passe. Ne gardons pas rancune à Jules Verne de ses rarissimes imprécisions, que l’éditeur aurait pu mettre en perspective, ni du constant recours à Fenimore Cooper à travers lequel la France n’a jamais cessé de lire le Québec, et admirons qu’il ait su tant assimiler et avec autant de respect en aussi peu de temps. D’autres n’auraient pas assez d’une vie. L’éditeur en dit trop peu sur ce qui différencierait cette édition dite d’origine de la version que l’on connaissait déjà pour permettre un arbitrage éclairé. Regrettons-le.
Mary Soderstrom6 aussi se penche sur la Rébellion de 1837 et sur les secousses qui ont suivi. Là où Jules Verne s’autorisait l’addition de mystérieux intervenants, elle s’en tiendra à ce que l’histoire consent à lui dire. C’est beaucoup et peu, car la traque que mène Mary Soderstrom sur la trace de Robert Nelson et les recherches ingénieuses et acharnées qu’elle investit pour nous le ressusciter, Robert Nelson semble se plaire à les déjouer. On saura de lui qu’il fut un remarquable médecin, renseigné, inventif et audacieux. On admirera son irréprochable respect des autochtones et l’amitié dont ceux-ci l’entourèrent. On apprendra que sa rébellion à lui, décalée dans le temps et distincte des combats de 1837, résulte de la colère qu’a suscitée en lui l’absence d’équité dans la réaction du pouvoir. Robert Nelson ne se mêle pas de 1837 ; s’il fulmine en 1838, c’est que 1837 lui a montré le pouvoir sous son vrai jour. Ce qui se passe ensuite dans la vie de Robert Nelson, Mary Soderstrom n’en sait que des bribes. L’homme disparaît aux États-Unis, s’y taille une nouvelle carrière professionnelle, se noie dans le melting pot.
Ce livre se lit comme une reconstitution. Les dialogues, certes, ne doivent rien aux certitudes historiques, mais jamais ils ne les contredisent. Après lecture, on souhaite que le jour vienne où d’aussi intelligents efforts que ceux de Mary Soderstrom préciseront les traits de cet autre Bethune.
Avec autant de rigueur que d’élégance, Pierre Turgeon7 éclaire le pan suivant de l’histoire québécoise. La Rébellion a entraîné le pouvoir militaire à une répression si erratique et si cruelle que la gent politique a dû, à tête reposée, en confesser les excès et songer à les réparer. Ce qu’a éprouvé Robert Nelson, d’autres, jusqu’à Londres, ont fini par le ressentir : il faut racheter. Mais beaucoup de fanatisés n’ont vu que justice dans les exactions et les tueries qu’ont subies les Patriotes ; jamais ceux-là n’accepteront que des compensations soient versées à des gens qui n’ont peut-être pas pris les armes, mais qui parlent quand même la même langue que les Patriotes… Ceux-là, au besoin, incendieront et répandront l’émeute. Telle est, grosso modo, la toile de fond contre laquelle Pierre Turgeon présente, à son habitude, un récit vibrant, alerte, enraciné dans les connaissances et les préjugés de l’époque. Tout y passe, depuis le tâtonnement médical jusqu’à la montée des voracités capitalistes en passant par les trouvailles de l’art militaire. Dans chaque domaine, Pierre Turgeon se comporte en guide, en compagnon, en conteur, en historien. Ce qui n’a pas la caution historique est si plausible qu’on s’en passe. Et ce qui serait moins plausible est si ardemment dramatique qu’on se laisse emporter. Comme le talent rend les choses faciles…
On appréciera peut-être davantage encore le récit de Pierre Turgeon si on lit, avant, pendant ou tout de suite après, l’intelligent regroupement de textes que publie Gaston Deschênes8. Car ce qui, sous la plume du romancier, pouvait sembler excessif, se révèle, grâce à Gaston Deschênes, honteusement véridique. Oui, des élites invitèrent sciemment la populace à l’émeute raciale. Oui, celui qui avait charge de combattre les incendies a lui-même attisé celui-là. Oui, les institutions que sont un parlement ou une bibliothèque et que d’autres révolutions ont laissées intactes ont été cyniquement visées et détruites. Outre la qualité des documents réunis par Gaston Deschênes, apprécions que l’historien en lui n’ait pas muselé le citoyen : ceux des grands médias montréalais qui ont soigneusement évité de rappeler le 150e anniversaire de l’incendie du siège du Parlement de Montréal méritaient une taloche.
Mais la guerre de notre temps ?
De la Deuxième Grande Guerre, entendons par là celle de 1939 à 1945, on peut parler de différentes manières. Avec, comme Roch Carrier9, un humour qui étouffe la rage et le hurlement ou bien, comme Alain Stanké10 et Jean-Jules Richard11, l’art de faire porter par des mots quotidiens et malgré tout contenus les récits les plus hallucinants. Le seul ton qu’on ne doive pas adopter à propos de la guerre, c’est, n’en déplaise à Pierre Vennat12, celui qui consiste à répandre à ce sujet la version élaguée et trompeuse qu’en livrent les états-majors.
Roch Carrier, c’est Roch Carrier. Une écriture dont on ne se lasse pas même après récidive, un geyser de piques et de rebondissements à la fois insanes et délicieux, une truculence qui chez tout autre confinerait au mauvais goût et n’est chez lui que vitalité. Son bouquin, trente ans après son premier tour de piste, séduit toujours. Qu’on sache entrevoir pourtant, en lisant ce chef-d’œuvre, à quelle superbe liberté il ouvrait à l’époque. Regrettons que l’éditeur, qui se traitera d’ailleurs de la même manière, ait choisi de le rééditer en caractères microscopiques.
Alain Stanké, qui n’a jamais détesté attirer sur lui les feux de la rampe, tient à faire savoir urbi et orbi quel chef-d’œuvre il a signé il y a trente ans et réédite aujourd’hui. Le plus drôle, ce sera que l’hommage d’Alain Stanké à Alain Stanké soit en l’occurrence pleinement mérité ! Car l’admirable récit de sa juvénile rencontre avec la mort et la guerre, il faut, malgré les agaçants éloges, préfaces et postfaces qu’empile Alain Stanké autour de sa personne, le lire ou le relire dans sa douleur première. Un enfant que secoue la guerre, c’est forcément un drame ; Alain Stanké, en maintes pages, fait parler l’enfant qu’il fut avec une telle justesse de ton que la guerre en redevient, Dieu merci, nauséabonde.
Le maître livre du conflit de 1939 à 1945, c’est pourtant, encore et toujours, celui de Jean-Jules Richard. Écrivain colossal et sous-estimé, Jean-Jules Richard résiste sans ride aucune à l’usure du temps. Cette guerre, c’est la sienne, celle qu’il a rampée dans la boue comme un Louis-Ferdinand Céline, jour après jour, atteint jusqu’à l’âme par la bêtise des officiers plus encore que par le terrain et les balles, déconcerté par ce que la folie guerrière fait surgir de démesure et de cruauté même chez les plus civilisés des humains. Il suffit que Jean-Jules Richard, arbitrairement, génialement, choisisse neuf moments de l’interminable conflit pour que l’image d’ensemble en soit clairement et douloureusement établie. Le ton, d’autant plus dévastateur qu’il est davantage feutré, n’entre que rarement dans le registre de la fulmination. Pourquoi hurler quand l’euphémisme dit, juge, condamne ? Au sortir de ce livre fabuleux, on sait, irrévocablement, que la guerre, même la plus légitime, même la plus défensive, extirpera toujours l’humain du cœur humain et que les vainqueurs eux-mêmes n’en sortiront que salis.
Cette vérité, Pierre Vennat consacre plus de 1 300 pages à l’occulter : d’après lui, « nos » soldats n’ont pu se salir. Tôt rendu orphelin par la guerre, Pierre Vennat entreprenait pourtant son récit dans les meilleures conditions. Comment, en effet, ne pas suivre dans sa peine l’enfant que la guerre a privé de son père ? On souhaitait, d’autre part, même dans les milieux pacifistes, qu’une œuvre sérieuse vide enfin l’abcès des présumées lâchetés et absences québécoises face à la conscription. En théorie, la mission que se confiait Pierre Vennat pouvait donc déboucher sur un texte à la fois émouvant et socialement utile. Le magma publié n’est ni l’un ni l’autre.
Les trois tomes, à peu de nuances près, sont également mal écrits. Les fautes surabondent, le passif règne comme dans une conversation anglaise, les répétitions incessantes remplissent paresseusement les chapitres. Au fil des pages, déferlent les décorations, les médailles, les citations à l’ordre du jour, les promotions évidemment méritées. Jamais, pourtant, Pierre Vennat n’a senti le besoin de familiariser son lecteur une fois pour toutes avec la granitique stratification militaire. Pas un organigramme, pas un tableau, quitte à rappeler cent fois que les « grades » de la marine ne sont pas ceux de l’armée.
La méthodologie ne vaut guère mieux. D’un bout à l’autre, le journal où Pierre Vennat a fait carrière, La Presse, qui joue ici au mécène, est le seul média cité constamment. Pierre Vennat, qui ne veut pas, dit-il, réamorcer le débat sur la conscription, multiplie pourtant les charges contre le nationalisme et contre Le Devoir… qu’il ne cite pas. Pierre Vennat ne se montrera laconique qu’à propos de ses relations avec l’armée canadienne. Ces relations, légitimes et nécessaires, ne peuvent quand même pas être les mêmes dans le cas d’un journaliste et dans celui d’un thuriféraire. Pierre Vennat n’a pas vu la nécessité de définir son statut.
Rédiger 1 300 pages exige quand même une recherche énorme ? Oui et non. Pierre Vennat, c’est évident, a fouillé, écouté, voyagé. Jamais, cependant, il n’a résumé, synthétisé, réfléchi. En ce sens, il a fait œuvre de compilateur plus que d’historien. Il nomme les gens, leur remet minutieusement chaque fois chacune de leurs décorations, cite au texte la langue de bois des états-majors. Il pille d’ailleurs bien au-delà des limites acceptables les articles de Maurice Desjardins, les bouquins de Pierre Sévigny, de Charly Forbes, de Georges Verreault, de Ronald Cormier, de Jean-Victor Allard, les sermons de l’épiscopat québécois.
Le plus grave demeure le biais constant, affiché, bétonné qui satisfait Pierre Vennat : l’armée canadienne est grande, entièrement composée de héros, et Pierre Vennat est son prophète. Leur guerre s’en trouve ennoblie, l’idée même de la guerre édulcorée. À la vérité, tous les soldats, quoi qu’il en dise, ne sont pas des héros, même les médaillés. L’armée canadienne, pas plus que les autres, ne mérite, l’actualité le confirme à satiété, la canonisation. Un journaliste qui se conduit, avec la connivence de La Presse, en relationniste militaire se discrédite. En racontant neuf jours de haine, Jean-Jules Richard en a dit plus long et plus vrai sur la guerre que Pierre Vennat en plus de 1 300 pages.
La guerre ? Une horreur qui laisse l’homme sans défense contre la folie, qui incruste les barbelés dans la chair de l’enfant, qui lance l’ethnie contre l’ethnie, qui burine dans la mémoire des peuples la brutalité et l’arbitraire du conquérant. Une horreur que certains préfèrent quand même enrober de flonflons et de médailles.
1. Les armes à feu en Nouvelle-France, par Russel Bouchard, Septentrion, Sillery, 1999, 177 p.
2. Un jardin pour l’Éternel, par Jean Carrière, Robert Laffont, Paris, 1999, 326 p.
3. L’été rouge, par Santiago Arolas, Mon Village, Vulliens, 1995, 208 p.
4. N’aie pas peur de savoir, Rwanda : un million de morts, Une rescapée tutsi raconte, par Yolande Mukagasana, Robert Laffont, Paris, 1999, 316 p.
5. Famille-sans-nom, par Jules Verne, Stanké, Montréal, 1999, 404 p.
6. Robert Nelson, médecin rebelle, par Mary Soderstrom, l’Hexagone, Momtréal, 348 p.
7. Jour de feu, par Pierre Turgeon, Flammarion Québec, Montréal, 1998, 270 p. ; 19,95 $.
8. Une capitale éphémère, Montréal et les événements tragiques de 1849, textes réunis par Gaston Deschênes, Septentrion, Sillery, 1999, 161 p.
9. La guerre, yes sir ! La trilogie de l’âme sombre, par Roch Carrier, Stanké, Montréal, 1998, 138 p.
10. Des barbelés dans ma mémoire, par Alain Stanké, Stanké, Montréal, 1998, 191 p. ; 12,95 $.
11. Neuf jours de haine, par Jean-Jules Richard, Bibliothèque québécoise, Montréal, 1999, 401 p. ; 10,95 $.
12. Les héros oubliés, L’histoire inédite des militaires canadiens-français de la Deuxième Guerre mondiale, par Pierre Vennat, tome 1 : De la mobilisation au raid de Dieppe, Méridien, Montréal, 1997, 352 p., 29,95 $ ; tome 2 : De septembre 1942 à la veille du « Jour J », Méridien, Montréal, 1997, 444 p., 29,95 $ ; tome 3 : Du « Jour J » à la démobilisation, Méridien, Montréal, 1998, 550 p. ; 34,95 $.