J'ai abordé le roman de Jean Echenoz Je m'en vais1, Prix Goncourt 1999, avec l'intérêt que j'éprouve dès qu'il est question du Nord. Dans l'univers nordique, je suis plus qu'ailleurs en quête, à l'écoute de ceux et de celles qui rêvent et acceptent de s'étendre en toute écriture sur le sujet.
Un dénommé Ferrer se rend en Amérique (il atterrit à Montréal) pour récupérer un chargement d'objets d'art inuit abandonné dans une épave de bateau, dans le Grand Nord. Ferrer s'embarque sur le Des Groseilliers, brise-glace assez semblable à celui sur lequel Pierre Perrault a concocté Le mal du Nord, son si beau testament littéraire.
Sur le brise-glace, en mer, pas très loin des côtes de Terre-Neuve, l'attention de Ferrer est attirée par quelques oiseaux de passage. L'eider et . . .
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