Difficile héritage artistique que celui de Jacques Brel. Presque indépassable sur son propre terrain, l'homme s'est construit en donnant un exemple d'originalité et d'intensité qui renvoie chacun à l'aigre-douce complexité de faire de même.
On le voit, ne serait-ce qu'à la difficulté qu'ont les interprètes de ses chansons à les réactualiser sans l'imiter ou le caricaturer, Brel a soufflé les « flonflons de la valse musette et de l'accordéon » vers un avenir à inventer. Ce qui n'enlève pas la pertinence, bien au contraire, de revenir sur le parcours de Jacques Brel pour bien comprendre où cet artiste nous a projetés.
C'est ce qu'a fait Marc Robine, lui-même auteur-compositeur-interprète et animateur du magazine Chorus, les cahiers de la chanson. Dans son essai sur Brel, Grand Jacques, Le roman de Jacques Brel1, à ma connaissance la plus volumineuse . . .
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