Maryse Condé est aujourd'hui partout. Récemment, elle participait au colloque Afro-Caribbean Connections, organisé par le département des langues modernes du Borough of Manhattan Community College. On y présentait des exposés autant sur les discours féministes cubains que sur le mambo et le vaudou, le tout agrémenté de dégustations de plats caribéens. Tout n'est-il pas désormais dans tout, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout selon les diktats des apôtres de la mondialisation de l'économie sauvage, c'est-à-dire de la dénégation de l'histoire et de la croissance du déficit humain ?
Il est heureux, dans un contexte où les littératures antillaises offrent, avec quelques autres littératures dites locales ou périphériques, un champ d'écritures et de parlures ouvrant de façon inédite les frontières de l'humanité, que soit réimprimé La vie scélérate
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