Le projet est audacieux, voire ambitieux : publier des romans d'à peine 100 pages qui ne soient pas de petits romans, et encore moins de longues nouvelles, mais de véritables romans miniatures qui déploient, chacun à sa façon, des univers qui tiennent pour ainsi dire au creux de la main.
La barre est pour le moins fixée haut. Que l'on en juge par la parenté littéraire dont on entend se réclamer : Yasunari Kawabata, Annie Ernaux, Alessandro Baricco, Christian Bobin, Nina Berberova, Anne Hébert. Tous ces écrivains ont en commun une écriture précise et soignée qui témoigne d'un sens particulièrement aiguisé de l'économie, de l'efficacité narrative. Voilà tracée la ligne éditoriale que la nouvelle maison d'édition, qui a vu le jour en février dernier, Les Allusifs, entend suivre.
Les premiers titres publiés forment à cet égard un quatuor éloquent et démontrent brillamment que le pari est . . .
Pour lire la suite, veuillez vous abonner. Déjà abonné(e) ? Connexion