Qui était Catherine Colomb (1892-1965) ? Une femme de la bonne société vaudoise, mère attentive, épouse d'un avocat respecté ; cette maîtresse de maison accomplie se livrait cependant à une activité littéraire quasi clandestine – ses proches ne l'ont jamais vue à sa table de travail –, et a laissé une œuvre romanesque singulière, certainement l'une des plus importantes du XXe siècle. Il s'agit d'une entreprise de la mémoire comparable à celle de Proust, qui nous livre les mouvements de la conscience aussi subtilement que Virginia Woolf, avec une esthétique digne de Nathalie Sarraute. Rien de moins !
Le Centre de recherches sur les lettres romandes (Lausanne) a réuni les quatre romans de l'auteure, de même que des extraits inédits du récit auquel elle travaillait à sa mort ; à quoi on a ajouté des textes parus ponctuellement en revues. Le tout a été publié par l'Âge d . . .
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