Si l'art de l'épître dédicatoire existe depuis des millénaires, son usage a sensiblement évolué. En un mot commençant, la dédicace, du latin dedicare (consacrer), relève tantôt de l'hommage tantôt de la commandite.
La dédicace fut d'abord, dans l'Antiquité, l'action de dédier un temple à une divinité ; puis le mot prit le sens d'inscription décrivant cette action. Il désigna ensuite l'hommage composé par un écrivain pour un mécène dont il attendait protection et soutien financier. Il ne devint qu'assez récemment la formule de cordialité qu'un auteur rédige sur la page de titre d'un ouvrage à l'attention d'un ami, d'un critique littéraire ou d'un lecteur.
Précisons toutefois que tout « dédicateur » (auteur) peut prévoir une « dédicace » (celle-ci est imprimée, elle est partie intégrante du livre) et rédiger à l'occasion un « envoi » (celui-ci . . .
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