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Un fil résistant permet de tisser des liens. Poème après poème, il ne s’effiloche pas, rattachant les unes aux autres des histoires de tricoteuses de vie par-delà même la mort. Une femme œuvre à rassembler des femmes en amont et en aval de sa propre histoire.
Mireille Cliche ne raconte pas la sienne, du moins pas de manière linéaire. Elle écrit pour soutenir sa fille dans son parcours. C’est à cette dernière que le recueil est dédié. La dédicace à Aude se lit comme suit : « Une femme quelque part / t . . .
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| LA LANGUE ANGLAISE N’EXISTE PAS |
Folio essais |
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Si cette traduction de Murder in the Dark (1983) porte ici la mention « inédit », c’est qu’elle paraît pour la première fois en France. Au Québec, le recueil avait déjà été publié en 1987 par les éditions du Remue-Ménage. C’est d’ailleurs cette traduction signée Hélène Filion que reprend Robert Laffont.
En 1983, Atwood avait quelques romans à son actif – mais pas encore La servante écarlate, qui date de 1985 –, ainsi que quelques essais. Or, c’est surtout la poésie qui l . . .
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Écrire un commentaire de lecture, c’est peut-être davantage faire parler le livre que parler du livre. C’est essayer de faire entendre une voix que la lecture a fait monter en nous. C’est espérer ne pas trahir, ne pas réduire la pensée et l’émotion de l’auteur.
Jean-Noël Pontbriand nous offre, avec Langue maternelle et identité, son sixième essai sur la création littéraire et son enseignement. Ce nouveau livre, qui a pour sous-titre Les mots qui engendrent
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Un tableau de quinze musiciennes de jazz. Quinze femmes tombées dans l’oubli après une carrière où elles avaient pourtant fait montre d’un talent et d’une maîtrise hors du commun. Peut-être aurait-on mieux retenu leur nom si elles avaient été des hommes.
Comme le fait remarquer Gilles Archambault dans sa préface, Stanley Péan est en passe de s’imposer, non seulement comme animateur hors pair d’émissions radiophoniques consacrées au jazz, mais aussi comme véritable expert de cette musique. Dans un livre précédent, De . . .
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Dix ans après la mort de Gabriel Garcίa Márquez, prix Nobel de littérature en 1982 et à qui l’on doit notamment Chronique d’une mort annoncée, la parution d’un nouveau roman ne pouvait passer inaperçue. Nous nous verrons en août n’a toutefois pas l’étoffe des romans qui l’ont précédé.
Par respect pour la mémoire de l’auteur, indique une note en fin de volume, la version française qui vient de paraître respecte le texte approuvé par ce dernier avant sa . . .
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| JE REMERCIE LA NUIT |
Mémoire d’encrier |
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Depuis Le sanglot de l’homme blanc (1983) jusqu’à son récent Je souffre donc je suis (2024), en passant par La tentation de l’innocence (1995), La tyrannie de la pénitence (2006) et Un coupable presque parfait (2020), l’écrivain et philosophe Pascal Bruckner n’a de cesse de dénoncer les dérives de la conscience contemporaine. L’auteur reconnaît les malheurs vécus par les uns et les autres, et fait preuve d’empathie envers eux tous. Toutefois, lorsque les malheurs passés se transforment en discours victimaire, qu’entre les victimes . . .
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| RUE ESCALEI |
VLB |
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| NOTRE PART DE NUIT |
Alto |
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| CONTRE-HISTOIRE D’INTERNET |
Rue Dorion |
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Un sixième ouvrage en six ans. Non seulement l’inspiration de l’autrice d’Encabanée ne s’est pas tarie, mais elle s’est renouvelée. Après avoir tâté du thriller écologique dans Sauvagines, c’est maintenant vers la dystopie que se tourne la romancière.
Dans Hexa, récit d’anticipation dont l’action nous transporte à la fin du XXIe siècle, de grands incendies ont ravagé le territoire québécois. Tel un oiseau en cage, la population vit dans des cités murées, soumise . . .
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Pour souligner son cinquantième anniversaire, le groupe de recherche Trésor de la langue française au Québec (TLFQ) propose une œuvre collective alliant bande dessinée et recherche lexicographique qui peut plaire aux amateurs du neuvième art et aux gens qui s’intéressent à l’histoire du français du Québec.
Présente sur le Web depuis 2022, cette réalisation est enrichie dans sa version papier. D’abord, on remarque l’ajout de quatre expressions québécoises en bandes dessinées et de cinq bédéistes (le duo Lesdeuxpareilles ayant exécut . . .
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L’ouvrage que voici « n’est pas une thèse ni un livre érudit », avance d’entrée de jeu, modestement, Anne Trépanier, historienne et professeur à l’Université Carleton d’Ottawa. Sous un titre original et percutant, l’auteure signe néanmoins un essai que l’on peut ranger aisément parmi les travaux universitaires dignes de mention.
De l’hydre au castor explore avec force détails, multiples citations et moult reproductions de caricatures ce que la presse livrait à ses lecteurs dans les années qui ont mené à la réorganisation du Canada par . . .
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Liée par le cœur et par le sang aux Premières Nations, l’autrice revisite des moments marquants de sa vie, de sa découverte des Inuits, au Nunavik, jusqu’aux années passées en Abitibi avec Georges Pisimopeo, un Cri qui deviendra le père de ses enfants. Voyage éloquent au cœur de ces peuples occultés.
Saisir l’occasion d’aller travailler au Nunavik le temps d’un été quand on a 18 ans laisse présager une belle aventure. Pour la jeune femme, ces vacances de 1974 orienteront toute sa vie. Un v . . .
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À l’origine de cet essai-fiction, la question qui taraudait l’autrice : que sont devenues les lettres de Milena Jesenská ? En 1919-1920, la journaliste tchèque a entretenu une relation épistolaire avec l’écrivain Franz Kafka, une relation passionnée quoique lointaine. Les lettres de Kafka ont été conservées, mais pas celles de Milena.
Dussault engage un dialogue avec Milena, une Milena saisie à travers les lettres de Kafka, ses articles publiés dans les journaux tchèques et quelques témoignages, dont celui de sa fille, Jana Cerná. Quant à son monde intérieur, ses émotions, il s’agit . . .
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