Pacific Bell raconte l’histoire de Sofia Lœra, animatrice d’une radio de la petite communauté de Cima plantée en plein désert des Mojaves, dont l’émission Voix du désert diffuse les conversations téléphoniques d’une cabine mythique, laissée à l’abandon depuis les années 1960, après la fin des exploitations minières, mais qui attire encore de nombreux curieux.
Tous les vendredis soirs, Sofia livre un conte, « Le sang des cactus », qu’elle adresse à son jeune fils, Adam, resté à Montréal. On comprend très vite que l’histoire d’Eco, saigneuse de cactus dans une nopalerie du Mexique, n’est autre chose qu’une mise en récit de sa propre vie sous l’emprise du Cartel du Pacifique, auquel appartient Miguel, le père d’Adam, et qui a forcé l’exil familial. C’est pour se refaire une santé dans le silence du désert, parce qu’elle dépérissait à Montr . . .
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